Avec tout ce qu’il se passe, il est certain que ce type de situation risque d’arriver. En effet, la vaccination est lancée. Si, pour le moment, les personnes vaccinées ne concernent pas la tranche d’âge des 18 – 35 ans (en gros); cela risque d’arriver très rapidement. Disons à partir du mois d’avril. A ce moment, théoriquement et si j’ai bien tout suivi, toute la population qui souhaite se faire vacciner pourra le faire.
Cela dit, je me pose une question à ce sujet. Est-ce que cela ne risque pas de créer une sorte de pression sociale ? Et ce que les lieux de culture et de loisir, dans sa globalité, obligent ou leurs clients à être vacciné; à défaut de ne pas pouvoir rentrer le cas contraire.
J’imagine le cas où, au sein d’un groupe de personne, l’un d’entre eux n’est pas vacciné. On peut imaginer que le leader de ce groupe demande si tout le monde est vacciné. Et que, parmi les 8 membres, l’un d’eux répondent « non ». S’en suit un « Ah, désolé, tu ne pourras pas venir avec nous dans ce cas, on sait jamais; tu pourrais attraper plus facilement la covid« . Oui, car on dit « la », maintenant, puisque c’est une maladie.
Est-ce que l’on pourrait obtenir, à terme, ce genre de réaction ? Les gens, de manière générale, voudront tellement sortir comme jamais ce fut le cas auparavant; dans les bars, boîtes de nuit, restaurants etc… Et ce à tel point qu’ils souhaiteront que l’entièreté du groupe soit vacciné.
Une mise de côté pour les non-vaccinés ?
Selon une dernière étude, seuls 40% souhaiteraient se faire vacciner. Je pense que ce chiffre montera plus facilement si on dit aux gens que s’ils souhaitent retrouver une vie normale, ils savent ce qu’il faudra faire. L’on pourrait arriver dans une situation où les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner subiront, pour la plupart, une pression sociale. La peur de se faire rejeter par ses amis. Voire par quelques membres de sa famille, pour certains ?
Peut-être même que si, dans un couple, le mec ne souhaite pas se faire vacciner et que sa partenaire n’est pas d’accord, cela peut entraîner une rupture à terme. Et je ne parle même pas du fameux licenciement pour faute grave, soit la non-vaccination. Bref, même si cette dernière n’est pas obligatoire dans les faits, il se peut que la pression sociale finissent par en faire craquer certains. Surtout ceux qui ont une vie sociale, ils ne veulent surtout pas faire une croix là-dessus. Et qu’est-ce que les comprend.
Evidemment, je ne m’adresse pas aux « nolife » qui ne sortent jamais. Ces derniers jubilent dès qu’un confinement est annoncé. S’ils ne se font pas vacciner, ils ne subiront pas de quelconque pression sociale pour le faire finalement. Néanmoins, il se peut que la pression joue beaucoup sur la campagne de vaccination et ce, à l’approche de l’été. On verra ce qu’il en sera, mais je prédis sans risque que cette pression sociale adviendra peu à peu à l’approche des beaux jours et quand la vaccination sera accessible à tous.