On y a pensé, à un moment dans sa vie. Mettre dans son CV qu’on est une personne perfectionniste. Ou encore tomber sur des gens qui se disent perfectionniste. « Ah non, moi j’adore quand tout se passe comme je le prévois ». Parce que perfectionniste, c’est quoi ?
On parle de perfectionnisme quand on a affaire à une personne qui réalise une tâche, une mission (peu importe que ce soit dans le travail, dans la réalisation de soirées…) de la manière la plus efficiente possible. Et dès lors que quelque chose ne va pas, la personne est prise de panique. Elle commence à stresser, à paniquer. Et c’est à se demander si cette même personne ne va pas nous faire un burn-out…
Je ne me considère pas comme étant perfectionniste. Disons que oui, j’aime quand ce que je souhaite se réalise comme je le voulais, mais si ça n’arrive pas, je regarde pourquoi je n’ai pas pu arriver à mes fins. Parfois, un évènement extérieur fait que tu ne peux pas correctement réaliser ce que tu as entrepris. Il suffit d’une contrainte sur laquelle tu ne peux intervenir, et là, tout est fichu.
Là où intervient le ou la perfectionniste, c’est lorsque le moment des contraintes extérieures arrivent. C’est là qu’il va paniquer, perdre ses moyens et stresser. Là où je veux en venir, c’est que beaucoup considèrent le perfectionnisme comme étant une qualité, alors qu’elle peut vite devenir un défaut. D’ailleurs, ce côté perfectionniste, on le retrouve chez les filles principalement. Notamment celles qui sont du genre à vouloir être le premier de la classe.
Elles ont toujours baigné dans ce côté perfectionniste. Et si cela peut aller dans leur sens, il peut aussi devenir un inconvénient lorsque quelque chose de non contrôlable directement leur tombent dessus. En réalité, elles agissent comme des robots. Elles se mettent en tête une liste de ce qu’elles doivent faire et comment y parvenir. Et si tout est respecté à la lettre, alors elles réussissent.
Cela me fait penser aux filles de la licence de droit que certains mecs appellent « pute à fiche ». Attention, il ne faut pas y voir une volonté d’insulter ces filles, mais plutôt une référence à « pute à clique ». Les putes à fiche, ce sont les filles qui réussissent les partiels de droit alors qu’elles n’ont fait qu’apprendre le cours de A à Z et recracher leurs connaissances dans l’examen. Et souvent, elles y parviennent à l’aide de fiches qu’elles confectionnent durant tout le week-end. Ici, ce sont souvent des filles que l’on peut considérer comme perfectionniste.
Elles ne font qu’apprendre le cours, quitte à le résumer à l’aide de plusieurs fiches Bristol. Tout ça pour les partiels, et elles n’y font que recracher leurs connaissances. Elles ne sauront pas se débrouiller en master car elles ne connaissent que la théorie… Mais jamais, elles sauront appliquer la pratique. Leurs limites, elles sont atteintes au cours du Master 1 où elles se rendent compte que non, gober de la théorie non-stop ça ne marche pas.
Ce sont les mêmes filles que tu vois se diriger en puéricultrice, soit le métier qu’une mère est censé réaliser, mais comme la plupart des femmes ont voulu s’émanciper (la fameuse « working girl »), alors d’autres personnes se chargent de s’occuper de leurs enfants. Pour un salaire de misère en plus…
Ainsi, être perfectionniste est plus un défaut qu’autre chose. Parce que même si tu arrives à t’en sortir, il faut que tu saches que c’est surtout au niveau théorique que ce critère fonctionne. Au niveau de la pratique, être perfectionniste est néfaste et n’amènera pas à de bons résultats.