Ca y est, l’ElectroBeach (ou l’EMF pour Electro Music Festival) s’est terminé voilà il y a quelques jours. Il m’a fallu du temps afin de récupérer (d’où la publication de cet article le mercredi du lieu du lundi comme prévu) mais me voilà frais désormais. Et surtout prêt pour te parler de mon expérience à l’EMF.
Une expérience assez particulière puisque j’ai encore été bénévolat. Mais comme je n’ai pas envie de me faire cramer par les personnes avec qui j’ai fait du bénévolat, je ne vais pas dévoiler ma mission ni ma journée de bénévolat. Ce qui est dommage, car ce que j’ai fait j’ai tellement adoré… Mais c’est comme ça.
En tout cas, dans cet article je vais revenir sur ce que j’ai dit dans les articles précédents, surtout concernant les artistes car j’ai fait beaucoup de mélange. Et surtout, j’ai dit bien des conneries. En réalité, il faut savoir que la line-up de cette année est différente des précédentes parce que… Il y a beaucoup moins de DJ mainstream. Et c’est une bonne chose, parce qu’un festival qui se veut être représentatif de l’EDM doit proposer des noms connu de ce public. Mais résultat, j’ai fait de nouvelles découvertes, car je n’en connaissais pas une partie.
Au sein de cet article, je vais donc donner mon avis sur chaque DJ, puis faire un résumé global. Enfin, je parlerai des choses que je sais du fait que j’ai réalisé le bénévolat dans l’article suivant. Et que j’ai donc pu entendre, par conséquent, des choses au sein des coulisses. Sur ce, c’est parti :
Les DJ, ce que leur set a donné
Jeudi 12 juillet
Je suis arrivé quand Kidnun, le premier DJ était sur la fin de son heure. Alors il n’est pas mauvais, je ne le connais pas du tout et je ne pense pas être le seul puisqu’il fut programmé à 17h. En réalité, c’est étonnant qu’il fut promu sur la scène principale car là, en regardant sa chaîne YouTube, il n’a jamais dépassé les 1000 vues pour ses remixes. Et il a 12 abonnés sur cette même chaine… En tout cas, son set faisait très Trap Nation. On pourrait s’en plaindre au départ, mais on va vite se rendre compte que le Trap est un des genres le moins représenté de l’EMF cette année.
Puis, vient le tour de Henri PFR, un nouveau prodige. Lui, par contre, j’ai constaté que son set fut composé de musique essentiellement des années 2000. Ca change, c’est sur. Sinon, il n’est pas mauvais sur scène. En tout cas, cette année, Henri PFR que je ne connaissais pas personnellement, tourne partout en ce moment. Son set n’était pas mauvais. Je ne me déplacerai pas pour lui seulement, je l’avoue, mais le résultat n’est pas mauvais. C’est sympa. maintenant, je n’irai pas écouter ses productions pour autant, on va dire.
Puis, vient le tour de Bellecour qui est un duo, en réalité. Je ne le savais pas. Et désolé d’être cru mais pour ma part, ce fut le pire duo, du coup, de DJ qui a joué sur la scène principale. C’était beaucoup de Bass House, mais je trouvais que les transitions étaient dégueulasses, les drops en soi très bizarres.
On aurait dit de la musique d’alien. Bref, j’ai pas accroché du tout. Un moment, ils ont failli me convaincre avec un son qui commençait en mode rock, mais le drop a tout détruit car, de un, il ne collait pas au son rock de départ. Surtout, le drop était raté, encore une fois. Désolé pour Bellecour qui ont l’air d’être des gars sympas dans la vraie vie et pas prise de tête. (« Ce son c’est pour les végans qui mangent de la viande », cette phrase m’a fait rire en tout cas). J’ai pas accroché, mais d’autres ont aimé et c’est ce qui compte.
Après 20h
On passe sur du Bakermat. Ca va, cette fois je ne me suis pas trompé, on est bien sur de la Deep House avec des coups de saxophone par-ci par-là. Son set est bon, surtout quand tu passes après Bellecour… Mais trop répétitif, ce qui en devient lassant. Je ne suis pas resté tout le long, en tout cas.
Après Bakermat, place à Oliver Heldens qui m’a ENORMEMENT surpris. Je pensais que je n’allais pas aimer son set, et bien figurez-vous que c’est le DJ que j’ai le plus apprécié de la soirée. Clairement, le mec a très bien géré, sait bien produire des mash-ups, ses sons passent très bien sur scène. Bref, Oliver Heldens est LA révélation sur scène pour ma part. Je le respecte désormais, c’est pour te dire.
Jauz finalemement, je ne suis pas resté tout le temps. Le truc, c’est que c’est trop de Bass House et ce style, j’aime bien à petite dose. Du coup, parlons de Diplo qui a assuré sur scène et qui peut passer du Trap à du Basse House à de la musique qui a marché dans les charts. Le fameux « Lean On » et « Where Are U Now » avec Skrillex et Justin Bieber. Mais sinon, Diplo en envoie sur scène. On part plus sur un électro urbain et violent, si je devais conclure ainsi.
La déception de la soirée
Enfin, la déception de la soirée est, du coup, DJ Snake… Je m’explique. En tant que producteur il est très bon, il produit de bonnes musiques. Musicalement, son set n’était pas mauvais en plus. Mais entre les coupures brusques, le moment où il commence à nous dire « A gauche ça ne fait pas beaucoup de bruit, je veux vous entendre vous dire Heeeeey Oooooh. Maintenant, à droite dites heeey oohhhhh ».
Précisons que ça a duré 10 bonnes minutes et je n’exagère pas. J’aurais du chronométrer. Un moment, il diffuse Lean On, les gens pensent tous que ça va péter avec un drop lourd et DJ Snake… Recommence le son dès le départ. Donc pas de drop heavy, les gens sont tous déçu. Enfin, il fait une énième longue pause pour différencier la partie hardcore (avec de la Bass House, encore, de la Dubstep et de la Trap lourde) de la partie calme où là, il passe ses musiques plus douces.
Celle avec Lauv, puis avec Justin Bieber. Enfin, il sort un « Merci l’Electrobeach » en partant. Une fin médiocre. Avant de jouer « The Middle » 10 minutes plus tard, puis là, ça se termine. En bref, DJ Snake m’a beaucoup déçu sur le set, mais je continuerai à écouter ses sons car j’aime ce qu’il fait quand même. Seulement, le voir en live n’est plus une envie pour ma part.
Vendredi 13 juillet
Grosse déception car j’ai raté beaucoup de DJ dont San Holo… Ca, ça m’a énormément énervé putain de merde. Du coup, je tombe sur Carnage et c’est de la Hardcore. Alors là, je ne comprends pas, il y a une scène prévue à cet effet mais Carnage se trouve quand même sur la scène principale ? Du coup, je n’ai pas trop accroché.
Ensuite, c’est au tour de Timmy Trumpet. Lui aussi, il fait beaucoup de Hardcore et c’est pour ça que je ne l’attendais pas vraiment. Mais il n’est pas mauvais, j’ai dit n’importe quoi pour le coup. En réalité, j’ai écouté une musique qu’il a fait récemment et auquel je n’ai pas accroché, et j’ai bêtement fait un amalgame avec le reste de sa discographie. Non, Timmy Trumpet est même très bon sur scène car il a son univers à lui. Et ça, j’aime bien.
On a l’impression que son set raconte une histoire. Comme le set de KSHMR de l’année dernière, bien que j’ai préféré ce dernier d’ailleurs. Tu sais, le set de Timmy Trumpet c’est beaucoup de mise en scène, ce qui est possible avec les écrans qui diffusaient des dessins animés par rapport à l’univers du DJ. Et sinon; le set était assez sombre et il y avait également de la PsyTrance, de la Bass House mais en minorité cette fois. En tout cas, Timmy Trumpet est très bon je te le dis.
Puis, au tour de Steve Angello qui a assuré. La, c’était du bon vieux Electro House qui envoyait. C’était bon, ce qu’on attend de Steve Angello et des DJ suédois en général. Et enfin, Martin Garrix. Un très bon DJ et il nous l’a prouvé sur scène. Honnêtement, il était très bon, bien aidé par ses propres productions qui, de base, sont très bonnes déjà. Donc rien à dire si ce n’est chapeau Martin Garrix, tu as prouvé à tout le monde pourquoi tu as autant de succès et aussi, pourquoi tu es numéro 1.
Samedi 14 juillet
Ce n’est pas la journée la plus remplie pour ma part, car c’est ce jour-là que j’ai fait mon bénévolat. Un bénévolat qui a bouffé une partie de la soirée même. Donc j’ai assisté à la moitié des sets de chacun, sauf No Redemption mais je vais y revenir.
Pour commencer, je me rappelle de Dimitri Vangels et Wiman qui sont des Dj suédois et qui sont très bons sur scène. Une belle découverte. Et d’ailleurs, en off les gars sont sympas et pas prise de tête (je les ai rencontré vite fait). Donc ça, c’était cool. Puis, Vini Vici. Par contre, c’est censé être un duo de DJ mais là, il n’y avait que le gars qui s’appelle Thomas. Son pote était en vacances… Bon, en tout cas c’était que de la PsyTrance. C’était pas mauvais mais comme ce n’est pas un style que je peux écouter des heures, j’ai laché au bout de quelques morceaux. Mais c’était quand même bon.
Puis, vient le tour d’Afrojack. Alors là aussi, j’ai dit de la merde, le mec était très bon en réalité. Vraiment bon même. On est sur le style d’Afrojack, le style qu’il a toujours fait au moment où l’EDM était à son apogée. Et ça, c’était bon. Puis, Armin Van Buuren. Ces DJ étaient présents l’année dernière. Et comment dire, Armin était tout simplement génial sur scène. En plus, le mec n’a pas la grosse tête en off. Au contraire, tu peux facilement parler avec lui. Bon, je ne le gérais pas, c’est ce qu’on m’a dit.
Et enfin, No Redemption. Soit Tchamii et Malaa, ce dernier porte une cagoule. C’était eux qui étaient chargés de clôturer l’EMF avec leur set d’une heure et demi. Et comment dire qu’ils sont très bons ? Parce que clairement, c’était le feu. Plus le set s’enchainait, plus c’était meilleur. Et là, en off Tchamii est accessible (sauf que ses gardes du corps le rendent moins accessible, on va dire…) mais quand même sympa. Malaa, je ne sais pas, mais je pense qu’il est plus timide. En tout cas, je l’ai moins vu.
En résumé
- Les meilleurs sets : Martin Garrix, Armin Van Buuren, No Redemption, Dimitri Vangelis et Wiman, Oliver Heldens
- Les bons sets (mais pas forcément ce que j’écouterai de moi-même) : Timmy Trumpet, Jauz, Vini Vici
- Les sets qui m’ont déçu : Bellecour, DJ Snake
Ce que je n’ai pas mis, c’est que je trouvais leurs sets bons, mais pas les meilleurs pour autant. En tout cas, voilà concernant les DJ que j’ai apprécié et ceux qui m’ont un peu déçu, tout à l’heure je parlerai de l’envers du décor donc soyez-là à 19h !