« Est-ce que tu crois au destin ? » C’est une question que l’on peut te poser et par laquelle tu peux répondre par la positive ou la négative. Imaginons que tu tombes sur une fille avec qui tu parles depuis un petit moment, mais avec qui tu n’as pas eu la possibilité d’aller plus loin avec elle, parce que l’une des deux personnes n’avait pas de temps libre à consacrer. Au lieu de l’attendre, tu es donc aller voir une autre fille qui te plaisait également; par conséquent tu vas annoncer à la fille précédente que tu n’iras pas plus loin avec elle. Elle te répond « Ca aurait pu marché si c’était ce qui devait se produire ». D’où cette question qui trottait dans ma tête depuis.
Alors, est-ce que je crois au destin ? Bien évidemment, c’est juste un terme qui parle du sort qui t’arrive. Peu importe les mots que tu utilises. La réponse c’est que je ne suis pas si sûr de ça, au final. Une partie de moi voudrait croire que tout arrive pour une raison, même si je ne connaîtrais jamais la nature de ces raisons. Pourquoi ? Il faut dire que c’est as réconfortant de se dire qu’il y a une puissance dans le ciel qui tire les ficelles de ta vie, et qui réaliserait des choix de vie meilleurs que les tiennes.
Dans le cas où des bonnes choses arrivent, c’est sympa de regarder dans le ciel; et de remercier cette puissance qui nous a permis de choisir une meilleure décision que celle que tu aurais prise. Cependant, quand il s’agit des mauvaises choses qui arrivent… Alors « ce n’était pas censé se produire ainsi » est la meilleure manière de ne pas assumer que ça pourrait être de notre faute et ainsi, la rejeter ailleurs. Dans tous les cas, l’idée de se dire que certaines choses arrivent seulement parce que c’était destiné ainsi enlève le stress de prendre certaines décisions de la vie. A la place, tu laisses la foi prendre ces décisions pour toi, et ça marchera. C’est bien comme ça que ça se passe, non ?
La foi justifie les moyens
D’un autre côté, les mêmes raisons qui font que la prémisse romantique et réconfortante en fait une épée à double tranchant. Ce qui explique pourquoi je ne peux pas me reposer uniquement sur la foi. Blâmer tout sur le destin est la manière ultime de ne pas assumer ce qu’il nous arrive; et de vouloir se sortir de cette situation sans avoir à se sentir mal.
Par exemple, dire que la dernière relation n’a pas marché; qu’avec cette fille ça ne s’est pas concrétisé parce que la foi dit que ça devait arriver et que vous n’étiez pas fait pour être ensemble au final; ça ne te permettra pas de te remettre en question et ainsi d’examiner tes éventuelles erreurs. Pareil si par exemple tu n’as pas réussi à avoir un boulot. C’est parce que tu es destiné à un meilleur boulot, pas parce que tu dois retravailler ta manière de répondre lors d’un entretien d’embauche.
Pour revenir à l’exemple ci-dessus, ça n’a pas marché parce qu’on n’était pas censé se rencontrer, au final. C’est sûr que si tu te dis que si, au final, si tu étais réellement intéressée tu aurais fait en sorte de te libérer plus dans ton emploi du temps; là ça aurait pu mieux marcher.
Faut-il donc réellement croire au destin ?
Donc pour répondre à cette question qui est si je crois au destin… Je te répondrai que non, dans la plupart des cas. Ce qui nous arrive, c’est notre libre arbitre pour la plupart du temps. Il y a cependant des choses qui arrivent avec le destin, comme la mort par exemple. Qui je pense a forcément une date butoir. Et certaines situations qui t’arrivent peuvent aussi s’expliquer par le destin. Un accident où tu t’en sors indemne, je pense que le destin y est pour quelque chose.
Dis comme ça, c’est un peu dégueulasse pour le passager d’une voiture qui meurt parce que le conducteur n’a pas respecté la priorité à droite tandis que la voiture, elle; se disait qu’elle avait la priorité. Peut-être que c’était le destin de laisser le conducteur en vie, afin qu’il vive tout le reste de sa vie avec cette mort sur la conscience.
La foi possède un rôle qui est loin d’être non négligeable. Mais je pense qu’il est possible de contrôler son propre destin. Maintenant, à toi de prendre les décisions qui te semblent être les meilleurs. Et de ne pas te cacher derrière la foi quand, soudainement; tu t’es rendu compte que tu as pris la mauvaise décision.