Tu aimes t’entraîner ? En soi, il n’y a rien de mal à ça. Le problème, c’est quand tu commences à pratiquer trop d’entraînement. Comme pour tout, il faut éviter d’abuser sur les entraînements. Si tu veux faire de la musculation ou tout autre sport sur le long terme, voici quelques règles qu’il faut respecter et surtout les marches à suivre :
Vise petit dès le départ
Les professionnels veulent toujours réaliser des exercices qui leur donnent des douleurs, preuve que ce qu’ils font fonctionnent. Mais les petits efforts sont tout autant important. Un autre test évident, c’est de tester ton battement de cœur au repos chaque matin et au bout de quelques semaines, tu auras une moyenne qu’il faudra conserver. Si c’est plus élevé, alors ça signifie que tu es trop crevé, déshydraté ou que tu t’entraînes trop, justement.
Les apparences c’est décevant, et tu dois penser à long terme
Tu auras forcément des bros à la salle de sport qui veulent se donner à fond dès le départ, en voulant lever des poids trop lourds pour leur corpulence. Au final, ils se ramassent. Ils veulent obtenir des résultats très rapidement, mais le truc c’est qu’il faut avoir de la patience. Déjà, au bout de 6 mois les premiers résultats font leur apparition et encore. Il faut vraiment se dire que les muscles vont apparaître mais sur le long terme. Inutile de faire ça pour Instagram, sinon. De plus, la force est inutile sans flexibilité.
Dors plus, entraîne-toi mieux
Tant que tu ne réduis pas ton entrainement, tu ne dormiras pas mieux. Car en effet, si le niveau de cortisol dans ton corps est élevé et que tu stresses beaucoup, autant émotionnellement que physiquement, alors tu vas avoir du mal à dormir. Réduis tes entraînements, tu verras que tu dormiras mieux. Et dormir bien permet d’être en forme pour tes prochains entraînements.
Laisse ton ego à la porte
Certains ont comme objectif de s’entraîner avec le plus de douleur possible. Tout ça parce que plus tu « souffres », plus les résultats vont arriver rapidement. Ce qu’il faut poursuivre, ce n’est pas la douleur mais la progression. L’autre erreur que certains font, c’est de penser qu’il est possible de ressembler tout le temps aux hommes musclés qui font la couverture de magasines sportifs. Vivre dans un déficit de calorie à long terme va créer uniquement le sur-entraînement.
Ne t’accroche pas aux nombres
Le problème avec ce genre d’articles, c’est que certains vont se mettre à ne vivre que de ça. Et baser tout leur entraînement sur ces nombres. Rappelle-toi qu’il ne s’agit ici que des indications et pas autre chose. De plus, si tu es fatigué ou que tu as envie de faire moins d’effort, ce n’est pas grave si tu remplaces un jour dur par un jour facile voir un jour de repos. Laisse ton corps se reposer et sois flexible avec ton entraînement.
Ne sois pas trop dur
Plus tu exagères sur les efforts à fournir même sur un exercice simple au premier abord, plus tu seras fatigué dès que tu enchaîneras sur un exercice plus compliqué à réaliser. Pire encore, tu n’auras pas la force nécessaire pour la réaliser. Donc non, faire plus d’effort qu’il n’en aurait fallu de base n’est pas toujours la meilleure approche à réaliser concernant ce type d’exercice.
Et rappelle-toi… tu n’es pas un pro
Les seuls personnes qui peuvent se permettre de pratiquer le surentraînement sont tout simplement les pros. Car lorsqu’ils le font, c’est pour atteindre des objectifs précis qui n’ont rien à voir avec le fait de vouloir paraître. De plus, ils prévoient par la suite de faire moins d’exercices. Tu pratiques le surentraînement de manière voulu puis tu recules ton entraînement avec un timing parfait pour atteindre un peak un jour en particulier. Mais ce processus est brutal car tu ne peux pas dormir, tu perds ton appétit, des douleurs apparaissent de manière constante, et de manière général tu te sens fatigué. Puis tu te sens invincible le temps d’une journée, et la compétition te ruine les deux semaines suivants. Sachant que tu as un boulot/études et une vie personnelle, ce n’est donc pas recommandé.