Depuis les attentats qui ont eu lieu le 13 novembre et qui ont fait beaucoup de morts, une ville a pris des mesures drastiques alors qu’elle se trouve à l’autre bout de la France et que pour la connaître, il faut vraiment avoir une raison. Personnellement, c’est parce que j’adore connaître les petites villes pour me dire que là où j’habite, je me sens vraiment bien.
Perpignan, c’est la ville où tu te fais chier par excellence, mais je doute qu’un groupe de terroristes viserait cette ville en particulier. C’est possible, certes, mais les chances que la ville soit touché sont infimes. Pour le moment du moins…
Mais on n’est pas là pour dramatiser. Depuis ces attentats donc, l’université de la ville (UPVD) a mis en place des vigiles dans les entrées et sorties de l’université. Seulement, ces derniers demandent systématiquement la carte étudiante et il faut également leur montrer le contenu de leurs sacs. A chaque fois.
Franchement, ça me soûlerait d’être à la place de ces étudiants. Au lieu de rentrer tranquillement dans ton université, tu dois toujours présenter ta carte d’étudiant et montrer ce qu’il y a dans ton sac. Officiellement, pour la sécurité. Officieusement, pour montrer que l’université de Perpignan (je pensais qu’il n’y aurait qu’une antenne d’université, tellement la ville est petite mais passons) est une université où on se sent en sécurité. A vrai dire, tout est bon pour glorifier cet université qui souffre d’une concurrence accrue : les grandes universités. Je veux dire, partir à l’université de Montpellier ou Toulouse (pour prendre les alentours, bien que Toulouse soit une belle ville pour y avoir été) c’est mieux que d’aller à l’université du sud.
Puis les vigiles, ils restent toute la journée debout, ça doit être chiant à un moment (en même temps, ils sont payés pour ça, tu me diras). Mais pour les étudiants, c’est vraiment un casse-tête de réaliser les mêmes opérations tout le temps et au moins à chaque fois que tu pénètres dans l’université. Et vous savez quoi ? Actuellement, à l’heure où cet article est posté (donc le 2 décembre) ils continuent encore à procéder à ces vérifications !
Franchement, dites-vous que si les terroristes voulaient attaquer l’université de Perpignan, ils le feraient par voie aérienne. De faire ces vérifications, je peux comprendre, mais les pauvres étudiants, faites ça au moins durant 2 semaines maximum. Là, ils en ont jusqu’aux vacances de Noël. S’ils ne continuent pas à la rentrée, en janvier.
En conclusion, si les attentats ont bien fait du mal dans le sud, c’est à l’université de Perpignan et surtout à leurs étudiants qui, à chaque fois, doivent sortir leurs cartes étudiantes et ouvrir leurs sacs. Une pensée pour toutes ces personnes. Et à Babakar, 21 ans, qui a oublié sa carte étudiante et qui ne peut donc pas entrer à l’université. Manque de chance, il avait un examen ce jour-là. Il va devoir le repasser l’an prochain. Merci, les terroristes.